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La Fondation de la famille Fetherstonhaugh reconnaît l’excellence de l’enseignement à la faculté Desautels

Les titulaires du Prix de l’excellence en enseignement mobilisent la communauté étudiante afin de favoriser et d’accélérer leur apprentissage en classe et tout au long de leur vie.

En 2018, quand la famille Fetherstonhaugh s’est mise à réfléchir à un prix pour reconnaître et récompenser l’excellence de l’enseignement, elle espérait que les enseignants et les enseignantes extraordinaires de la faculté de gestion Desautels se démarquent, et c’est ce qui s’est produit.

« Je suis extrĂŞmement impressionnĂ© par les membres du corps professoral de la facultĂ© Desautels qui ont reçu ce prix au cours des quatre dernières annĂ©es. Leur enseignement de haut niveau enrichit l’expĂ©rience des Ă©tudiantes et des Ă©tudiants. Ă€ la cĂ©rĂ©monie de collation des grades de la facultĂ© de gestion de l’UniversitĂ© Â鶹ԼĹÄ, la professeure , la titulaire de cette annĂ©e, a eu droit Ă  une ovation debout. VoilĂ  le genre de professeurs et de professeures que nous souhaitons honorer et garder parmi nous Ă  Â鶹ԼĹÄ Â», indique (B. Com., 1978 et diplĂ´me en comptabilitĂ© publique, 1980), qui a crĂ©Ă© le prix avec (B. Com., 1979) et Catherine Fetherstonhaugh Graham, qui a Ă©tudiĂ© les relations industrielles et l'Ă©conomie Ă  Â鶹ԼĹÄ dans les annĂ©es 1980. Parmi les titulaires prĂ©cĂ©dents, mentionnons notamment , Wei Qi et .Sujata Madan

Conquérir les cœurs et les esprits des étudiants et des étudiantes

Sujata Madan, professeure en pratique des finances, a toujours mis de l’avant l’apprentissage des étudiants et des étudiantes en adoptant une approche personnelle, pratique et innovante de l’enseignement au sein de la faculté Desautels. Elle explique : « Les étudiants et les étudiantes sont la raison pour laquelle je pratique mon métier. Même s’ils n’ont qu’un seul cours avec moi, je veux qu’ils aient une expérience d’apprentissage qui les motive et les incite à continuer à apprendre tout au long de leur vie. » Sujata Madan a reçu le Prix de l’excellence en enseignement pour les programmes de premier cycle de 2022, remis par la Fondation de la famille Fetherstonhaugh.

Bien qu’elle enseigne des cours de niveau avancé aux étudiantes et aux étudiants qui achèvent leur parcours de premier cycle et de la maîtrise en administration des affaires (MBA), qui se spécialisent en finances et ont un grand intérêt pour ce secteur, Sujata Madan reconnaît le besoin de conquérir dès le premier cours les cœurs et les esprits des 150 étudiants et étudiantes qui suivent son cours d’introduction aux finances (obligatoire dans le cadre du baccalauréat en commerce).

« Certains de ces étudiants et étudiantes ne s’intéressent pas aux finances, ou sont intimidés par celles-ci. Mon objectif est de démystifier et de simplifier les concepts et le contenu autant que possible, afin de m’éloigner du jargon, d’être compréhensible et accessible. Je divise le contenu en petites parties, et j’utilise des mots et des analogies que les étudiants et étudiantes peuvent comprendre et appliquer. Je dois les préparer au monde réel et leur fournir des outils financiers qui leur seront utiles », explique Sujata Madan, qui a obtenu un B. Sc. en génie électrique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et un MBA à l’Indian Institute of Management, en Inde, avant de se joindre à la faculté Desautels en 2005.

Elle encourage les étudiantes et les étudiants de premier cycle en commerce à miser également sur leurs compétences interpersonnelles, qui sont essentielles à leur réussite et à leur satisfaction, peu importe la carrière qu’elles et ils choisiront de poursuivre. Elle leur donne l’occasion d’affiner ces compétences générales par l’entremise de projets de groupe collaboratifs, de discussions informelles avec leurs collègues de classe et d’interactions avec d’anciens étudiants et d’anciennes étudiantes ainsi que d’autres conférenciers invités et conférencières invitées du secteur financier. En tant qu’enseignante, Sujata Madan, grâce à sa personnalité chaleureuse et avenante, son humour et sa façon d’entrer en contact avec les étudiants et les étudiantes – en groupe et individuellement –, incarne aussi ces compétences.

Elle relate : « Mes seules règles sont : vous devez ranger vos téléphones cellulaires et travailler avec les autres. À chaque début de cours, je demande à quelques étudiants et étudiantes de raconter une anecdote heureuse et positive, et j’encourage chacun d’entre eux à discuter quelques minutes avec leur voisin ou voisine. La pièce se remplit d’éclats de voix et d’une bonne énergie, ce qui crée une ambiance plus détendue et propice à l’apprentissage. »

Sujata Madan est honorée de recevoir un prix qui encourage l’excellence dans l’enseignement et valorise sa propre contribution ainsi que celle de ses collègues dans l’apprentissage des étudiants et des étudiantes. Elle affirme : « En reconnaissant l’enseignement avec un prix comme celui-ci, on qui jouent un rôle dans la façon dont les étudiants et les étudiantes apprennent. En accordant de l’importance aux personnes qui facilitent l’apprentissage, on permet aux étudiantes et aux étudiants d’être ensuite en mesure d’apprendre davantage au cours de leur vie personnelle et professionnelle. »

Reconnaître l’excellence de l’enseignement et ses répercussions durables sur les étudiants et les étudiantes

Les rĂ©percussions importantes et durables de leur propre expĂ©rience avec des professeurs exceptionnels Ă  Â鶹ԼĹÄ sont l’une des raisons pour lesquelles Robert, Brian et Catherine Fetherstonhaugh ont crĂ©Ă© en 2019 le Prix d’excellence en enseignement pour les programmes de premier cycle de la Fondation de la famille Fetherstonhaugh.

Robert et Brian Fetherstonhaugh ont tous deux énormément tiré parti du cours sur le comportement organisationnel qu’ils ont suivi dans le cadre de leur baccalauréat en commerce dans les années 1970, donné par la chargée de cours Ceala Farren. Il s’agissait de l’un des premiers programmes d’apprentissage par l’expérience proposés par la faculté, et non le moindre : c’est grâce à ce cours que les deux frères et leurs pairs ont appris comment enseigner à leurs futurs étudiants et étudiantes. Ceala Farren mettait l’accent sur le type de compétences en gestion interpersonnelle et sur l’intelligence émotionnelle à acquérir – c’est-à-dire ce que Sujata Madan enseigne aujourd’hui à ses étudiants et étudiantes du baccalauréat en commerce de la faculté Desautels.

« Le cours sur le comportement organisationnel est le plus utile que j’ai suivi Ă  Â鶹ԼĹÄ. On nous apprenait des compĂ©tences gĂ©nĂ©rales. Pendant trois mois, on nous montrait comment prĂ©senter et diriger, et comment comprendre les motivations des gens Ă  qui nous nous adressons. En comprenant la personne qui se trouve en face de nous – sa personnalitĂ©, sa façon de penser et ses motivations – on a beaucoup plus de chances d’obtenir un rĂ©sultat souhaitable dans les nĂ©gociations, notamment au moment d’acheter ou de vendre une entreprise », explique Robert Fetherstonhaugh, qui a Ă©tĂ© conseiller principal en placements auprès de certaines des plus grandes familles et fondations du monde basĂ©es Ă  MontrĂ©al, Ă  San Francisco et Ă  Genève. Il est Ă©galement membre du et il a cofondĂ©, avec Marc Balevi (B. Com., 1977 et diplĂ´me en comptabilitĂ© publique, 1978), Canada Cycles for Kids, un organisme de bienfaisance ayant pour mission d’aider les enfants malades et leurs familles de partout au Canada qu’il soutient activement depuis 20 ans.

Brian Fetherstonhaugh s’est aperçu qu’une base solide de compĂ©tences en gestion interpersonnelle Ă©tait essentielle Ă  son dĂ©veloppement et Ă  sa rĂ©ussite en tant que leader dans le domaine du marketing et de la publicitĂ© Ă  l’internationale. « Le cours de Caela Farren sur le comportement organisationnel Ă©tait hyper interactif et expĂ©rientiel. Les Ă©tudiants et les Ă©tudiantes enseignaient Ă  leurs pairs. Ce que j’ai appris dans ce cours s’est avĂ©rĂ© fondamental pour le dĂ©veloppement de mes compĂ©tences en gestion interpersonnelle. En 15 ans Ă  la tĂŞte d’une entreprise mondiale, j’ai utilisĂ© les compĂ©tences acquises dans ce cours au quotidien, et les leçons que j’en ai tirĂ©es m’ont servi toute ma vie. C’est aussi Ă  Â鶹ԼĹÄ que je suis tombĂ© amoureux du marketing », affirme Brian Fetherstonhaugh, qui a Ă©tĂ© prĂ©sident et directeur gĂ©nĂ©ral d’OgilvvOne Worldwide pendant plus de 12 ans et qui a travaillĂ© avec de nombreuses grandes marques internationales, dont IBM, American Express, Coca-Cola, IKEA, Unilever et NestlĂ©. Il est aujourd’hui PDG de The Long View Talent Group, conseiller principal en matière de talents pour WPP, membre du Conseil consultatif de l’École Bensadoun de commerce au dĂ©tail et chargĂ© de cours rĂ©gulier Ă  la facultĂ© Desautels.

Quant Ă  Catherine Fetherstonhaugh, la professeure Frances Bairstow, qui a Ă©tĂ© directrice du Centre de relations industrielles de Â鶹ԼĹÄ de 1970 Ă  1985, a Ă©tĂ© une mentore et un modèle influent dans sa carrière de gestionnaire dans l’hĂ´tellerie haut de gamme. « La professeure Bairstow a donnĂ© le cours sur la nĂ©gociation collective et a brisĂ© le plafond de verre en devenant une arbitre du travail importante au Canada et Ă  l’internationale. Je me souviens d’avoir Ă©tĂ© dans des soupers chez elle oĂą les Ă©tudiants et les Ă©tudiantes Ă©taient les bienvenus et oĂą nous Ă©tions Ă  l’aise de parler avec d’éminents dirigeants politiques, d’affaires et du secteur. Mon expĂ©rience Ă  Â鶹ԼĹÄ m’a permis d’acquĂ©rir des compĂ©tences gĂ©nĂ©rales et en nĂ©gociation qui m’ont Ă©tĂ© très utiles pour travailler avec diffĂ©rents types de personnes et pour gĂ©rer des situations difficiles lorsqu’elles se prĂ©sentaient », explique-t-elle. Catherine Fetherstonhaugh a gĂ©rĂ© le service VIP de l’ExpĂ©rience Fairmont Or de l’hĂ´tel Fairmont Château Laurier d’Ottawa pendant de nombreuses annĂ©es. Elle a Ă©galement fait partie de la ligue universitaire de hockey et a Ă©tĂ© prĂ©sidente de l’Association des relations industrielles de Â鶹ԼĹÄ quand elle Ă©tait Ă©tudiante.

Quatre gĂ©nĂ©rations de diplĂ´mĂ©s de Â鶹ԼĹÄ

Quatre gĂ©nĂ©rations de la famille Fetherstonhaugh ont frĂ©quentĂ© Â鶹ԼĹÄ, Ă  commencer par les grands-parents maternels et paternels de la fratrie Ă  la tĂŞte de la Fondation, Keith C. Notman et Harold Lea Fetherstonhaugh (respectivement diplĂ´mĂ©s de Â鶹ԼĹÄ en gĂ©nie en 1908 et en architecture en 1909), leur tante, Mary Lea Fetherstonhaugh (B. A., 1947), et leur père, John Fetherstonhaugh (droit, 1950). Leur grand-oncle, Robert Collier Fetherstonhaugh (LL. D., 1947), est l’auteur du livre Â鶹ԼĹÄ at War, 1914-1918, 1939-1945, et un autre membre de la famille, Conrad Fetherstonhaugh Harrington (droit, 1936), fut chancelier de Â鶹ԼĹÄ de 1976 Ă  1988. Les enfants de Robert Fetherstonhaugh, Julie Fetherstonhaugh (MBA, 2012) et David Fetherstonhaugh (B. Com., 2016), sont les plus rĂ©cents diplĂ´mĂ©s de la facultĂ© Desautels.

« Â鶹ԼĹÄ fait partie de notre ADN », indique Robert Fetherstonhaugh. En plus de soutenir financièrement les bourses d’admission des Ă©tudiants de la facultĂ© Desautels et une salle de confĂ©rence de l’édifice Armstrong, la famille Fetherstonhaugh croit qu’il est important de reconnaĂ®tre que l’enseignement joue un rĂ´le crucial dans l’enrichissement de l’expĂ©rience des Ă©tudiants et des Ă©tudiantes et contribue Ă  inspirer la prochaine gĂ©nĂ©ration de leaders. Robert Fetherstonhaugh ajoute : « Â鶹ԼĹÄ est en concurrence avec les universitĂ©s du monde entier pour le recrutement de son personnel enseignant. Les prix qui rĂ©compensent l’excellence de l’enseignement peuvent jouer un rĂ´le dĂ©terminant pour contribuer Ă  attirer et Ă  garder les meilleurs professeurs et professeurs ici ».

Dans la photo ci-dessus : Jiro Kondo, titulaire du prix de 2021, la doyenne Yolande Chan, Robert Fetherstonhaugh (B. Com., 1978 et diplôme en comptabilité publique, 1980) et Amanda Abrams, titulaire du prix de 2019, avec d’autres membres de la famille présents en virtuel. Photo prise par Philip Smart.
Photo de Sujata Madan prise par Owen Egan.
Article rédigé par Mark Witten
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