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Les chansons bios de Shaina Hayes (BSc [Ag.Env.Sc])

Shaina Hayes sits on a log outside with trees in the background, in black and white
Image par Lawrence Fafard.
±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 20 February 2024

Avant la sortie de son , Shaina Hayes (BSc [Ag.Env.Sc])  sur les sources d'inspiration de ses œuvres et sur le lien entre son agriculture et sa musique.

Après avoir obtenu une bachelière en sciences Ă  la FacultĂ© des sciences agricoles et environnementales de l'UniversitĂ© Â鶹ԼĹÄ, elle a gĂ©rĂ© le potager d’un restaurateur avant de fonder sa propre petite ferme maraĂ®chère (Shaina Hayes Farm) de cinq acres situĂ©e Ă  Mont-Saint-GrĂ©goire, Ă  l’est de Saint-Jean-sur-Richelieu ; elle y cultivait seule des lĂ©gumes biologiques pour emplir 75 paniers par semaine. L’annĂ©e dernière fut compliquĂ©e « par la pluie, les maladies dans les plantes et les insectes », mais elle se souviendra toujours de la saison 2022 particulièrement torride lui ayant inspirĂ© la chanson Heat Wave, « comme dans “canicule”. On a essayĂ© de donner l’impression d’être dans le champ pendant cette chaleur intense, avec un effet dans la voix semblable aux mirages qu’on croit voir lorsqu’il fait très chaud ».

« C’est un peu grâce à l’agriculture que je suis revenue à la musique, assure Shaina. Cultiver des légumes et écrire des chansons sont deux gestes de création : je ne suis pas paysagiste, mais concevoir les plans d’une ferme, dessiner les rangs, imaginer un système de cultures, c’est créatif. L’agriculture m’a donné confiance en mes capacités de créer quelque chose, même si ce n’était pas le but lorsque j’ai démarré ma ferme. C’est durant l’hiver, dans mes temps libres, que j’ai repris le goût d’écrire des chansons. J’ai compris que j’aimais la création. »

« Pour moi, il y a un lien entre cultiver des légumes et écrire des chansons, raconte l’autrice-compositrice-interprète-maraîchère. J’évoque souvent l’idée d’une transaction ; avec les légumes, elle est évidente : je les cultive, les gens me les achètent. Avec la musique, ça se passe à un autre niveau, mais c’est un peu le même geste : moi qui cherche à offrir quelque chose aux autres. C’est, à mon sens, la même démarche nourricière, qui me procure la même satisfaction. »

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