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Prix de l’innovation pédagogique pour les apprenants et le corps enseignant remis à 14 membres de l’École des sciences biomédicales

Avant-garde : voilĂ  qui rĂ©sume bien ce que les laurĂ©ats et laurĂ©ates desĚýde cette annĂ©e ont en commun. Les prix s’inscrivent dans la campagne « Enseigner, une fierté » qui a cours Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© (FMSS) et qui vise Ă  rĂ©compenser les stratĂ©gies pĂ©dagogiques innovantes axĂ©es sur l’apprentissage et l’apprenant. Cette annĂ©e, les prix soulignent les rĂ©alisations de 14 membres de l’École des sciences biomĂ©dicales (ÉSBM), dont Adam Hassan, ancien Ă©tudiant, 11 étudiants et Ă©tudiantes de , ainsi que Mikaela Stiver et Terry HĂ©bert, membres du corps professoral.Ěý

FĂ©licitations aux laurĂ©ats et laurĂ©ates de l’ÉSBM! Lisez la suite pour en apprendre davantage Ă  leur sujet.Ěý

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Tailler une place pour la biologie synthĂ©tiqueĚýĚý

L’équipe iGEM de Â鶹ԼĹÄ, formĂ©e en 2021, est composĂ©e d’étudiants et Ă©tudiantes de premier cycle provenant de diffĂ©rentes facultĂ©s qui se sont attaquĂ©s Ă  un projet interdisciplinaire de biologie synthĂ©tique. Un an plus tard, leur projet portant sur un probiotique proactif permettant de rĂ©duire le taux de cholestĂ©rol (CoBiota) leur a mĂ©ritĂ© une place dans la liste des 10 meilleurs projets lors du concours international iGEM, qui s’est tenu Ă  Paris en octobre 2022.Ěý

Soucieuse de faire progresser l’enseignement et la recherche en biologie synthĂ©tique Ă  Â鶹ԼĹÄ, l’équipe iGEM a pris l’initiative de dĂ©velopper des programmes de sensibilisation en plus de poursuivre ses recherches sur CoBiota. Après avoir constatĂ© chez leurs pairs une hausse des demandes pour rejoindre le chapitre mcgillois d’iGEM, l’équipe a crĂ©Ă© le collectif SynBio, un club parascolaire de biologie synthĂ©tique oĂą les Ă©tudiants et Ă©tudiantes apprennent les uns des autres en Ă©changeant idĂ©es et techniques. L’équipe a Ă©galement entamĂ© des pourparlers avec l’administration universitaire afin de crĂ©er un nouveau cours d’introduction Ă  la biologie synthĂ©tique, le MIMM/PHAR/BIOT 501.Ěý

LaurĂ©ats et laurĂ©atesĚý

L’équipe iGEM comptait 17 étudiants et Ă©tudiantes de premier cycle dans divers domaines reliĂ©s Ă  la santĂ© et aux sciences fondamentales, dont 11 membres de l’ÉSBM (marquĂ©s par un astĂ©risque [*] dans la liste ci-dessous) :Ěý

  • Jonathan Cheng (biochimie)*Ěý

  • Elliott Cole (gĂ©nie biologique et biomĂ©dical)*Ěý

  • Rylan Donohoe (mathĂ©matiques et informatique)Ěý

  • Mysha Ibnat (microbiologie et immunologie)*Ěý

  • Hyerin Kim (biochimie)*Ěý

  • Jesse Lee (biochimie)*Ěý

  • Anna Li (gĂ©nie biologique et biomĂ©dical)*Ěý

  • Huilin Liang (biologie et informatique)Ěý

  • Stephen Lu (biologie et informatique)Ěý

  • Emily Martin (gĂ©nie biologique et biomĂ©dical)*Ěý

  • Albert Nitu (neurosciences)Ěý

  • Chandler Ochs (biologie et informatique)Ěý

  • Jade Tong (biochimie)*Ěý

  • Dan Voicu (gĂ©nie biologique et biomĂ©dical)*Ěý

  • Hanwen Wang (gĂ©nie biologique et biomĂ©dical)*Ěý

  • Huanyi Zhang (biochimie)*

  • Jessica Zhu (informatique)Ěý

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Intégrer des jeux à l’enseignement de l’anatomie

Mikaela Stiver, Ph. D., chargĂ©e d’enseignement Ă  la Division des sciences anatomiques, DĂ©partement d’anatomie et de biologie cellulaire, a remportĂ© un prix pour l’intĂ©gration de la ludification et du jeu sĂ©rieux (jeux utilisĂ©s Ă  des fins pĂ©dagogiques) au cours ANAT 323 sur la neuroanatomie clinique. Parmi ses innovations, Mikaela s’est servie de cartes Ă  collectionner inspirĂ©es de PokĂ©mon pour enseigner les 12 nerfs crâniens et a adaptĂ© des jeux populaires comme HedBanz et Kahoot! pour faire progresser l’apprentissage.Ěý

Ce n’est pas la première fois que la ludification contribue Ă  l’apprentissage. Une Ă©tude collaborative menĂ©e par les scientifiques de la Universiteit Utrecht et de la Technische Universiteit Eindhoven (Pays-Bas) et dont les observations ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans la revue Journal of Educational Psychology en 2013 a conclu que le jeu est une mĂ©thode pĂ©dagogique plus efficace que l’enseignement traditionnel sur le plan de la rĂ©tention.Ěý

« Étant donné que je suis responsable d’un cours très dense, j’ai compris que j’avais l’occasion parfaite pour mettre en pratique les principes de ludification afin de réduire la “neuro-phobie”, d’améliorer la motivation et possiblement de raviver l’amour des études », a expliqué Mikaela lors de son entretien avec le Bulletel.

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Constater une lacune et la combler : un nouveau programme issu de la collaboration entre le corps étudiant et le corps professoral

En 2018, Terry HĂ©bert, Ph. D., vice-doyen adjoint, Enseignement des sciences biomĂ©dicales et professeur au DĂ©partement de pharmacologie et de thĂ©rapeutique, avec une Ă©quipe de champions de l’enseignement des sciences fondamentales, ont dĂ©terminĂ© qu’il fallait augmenter les offres pĂ©dagogiques interdisciplinaires dans les dĂ©partements de sciences biomĂ©dicales. Peu après, deux Ă©tudiantes mcgilloises, Vivienne Tam, alors doctorante en ingĂ©nierie des matĂ©riaux, et Christina Popescu, alors Ă©tudiante Ă  la maĂ®trise en neurosciences, ont sollicitĂ© le pour la crĂ©ation d’un nouveau programme interdisciplinaire axĂ© sur la science translationnelle. L’équipe a crĂ©Ă© un comitĂ© Ă©tudiant auquel se sont joints Adam Hassan, alors doctorant en microbiologie et immunologie, et Charlotte Ouimet, alors Ă©tudiante Ă  la maĂ®trise en mĂ©decine expĂ©rimentale avec spĂ©cialisation en bioĂ©thique. Ce groupe Ă©tudiant interfacultaire a jouĂ© un rĂ´le crucial dans la mise au point du nouveau programme.Ěý

Le certificat d’études supĂ©rieures en sciences biomĂ©dicales translationnelles, offert par le DĂ©partement de pharmacologie et de thĂ©rapeutique, a Ă©tĂ© officiellement approuvĂ© par le SĂ©nat en mai 2022 et a accueilli sa toute première cohorte Ă  la session d’hiver 2023. Il vise Ă  enrichir la formation en sciences fondamentales aux cycles supĂ©rieurs en proposant des cours au contenu mĂ©dical pertinent, une expĂ©rience clinique immersive et des Ă©changes avec le rĂ©seau mcgillois de recherche translationnelle.Ěý

« Le travail en silos nous nuit », explique le Pr HĂ©bert. L’élĂ©ment dĂ©clencheur de la dĂ©marche est l’insatisfaction Ă  l’égard de la formation scientifique aux cycles supĂ©rieurs : les Ă©tudiants et Ă©tudiantes ne sont pas prĂ©parĂ©s Ă  traduire les fruits de leurs recherches et ne disposent pas des outils favorisant la communication interdisciplinaire, en particulier entre cliniciens, cliniciens chercheurs et scientifiques.Ěý

Le rythme des dĂ©couvertes en recherche biomĂ©dicale se prĂ©cipite, mais la traduction efficace de ces dĂ©couvertes en progrès tangibles dans le domaine de la santĂ© demeure laborieuse. « La plupart des programmes sont destinĂ©s aux mĂ©decins ou aux chercheurs et chercheuses en dĂ©but de carrière ou en stage postdoctoral. Peu d’universitĂ©s offrent des programmes que les Ă©tudiants et Ă©tudiantes des cycles supĂ©rieurs peuvent suivre tout en terminant leurs Ă©tudes. Nous croyons qu’à titre d’universitĂ© canadienne de premier plan, Â鶹ԼĹÄ est particulièrement bien placĂ©e pour lancer un tel programme », relève le Pr HĂ©bert.Ěý

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